Débarrassons l’plancher !…

… Cela arrangera tellement de monde :

Nos caisses de retraite Nos assurances-maladie pour lesquelles on nous laisse entendre que nous leur coûtons de plus en plus cher.

Tous ceux qui ne cessent de nous rappeler que nous vivons (trop) longtemps et donc que cela coûte cher. Et que faire de celles et ceux qui s’obstinent à ne pas mourir ?

Les chantres du suicide "assisté" et de l'euthanasie qui ont compris qu'un cachet ou éventuellement une piqûre, ça coûte tellement moins cher que des soignants qui accompagnent pendant des plombes tous ces gens qui ont aimé vivre et qui souhaitent être aimés.

Les adorateurs d’informatique, de listes sans fin de codes, d’airs-culs ou l’inverse, tous ceux que nous agaçons par nos lenteurs, nos envies de passer outre tous ces bidules chronophages.

A suivre…

Rats urbains, rats champêtres

Nous vivons une drôle d’époque. Nos urbains et autres personnes à la sensiblerie hypertrophiée ne cessent de prôner le bien-être animal. Qui leur a dit que les paysans étaient joyeux d’envoyer leurs animaux à l’abattoir ? Et quand est-ce qu’ils évoqueront le mal-être paysan ?

Les rats des villes ne cessent de dire aux rats des champs comment cultiver, comment soigner les bêtes, comment faire, vivre et travailler…

Il serait intéressant de voir comment les urbains, bobos, citadins et autres rats des villes réagiraient si les rats des champs que sont les paysans se mettaient à leur dire ce qu’ils doivent faire, comment vivre et comment travailler dans leurs clapiers, cages à poulets ou résidences colognotes, neuilléennes et autres nids à humains.

Une bonne grosse jacquerie serait décidément bienvenue…

La trilogie du mal absolu

Un pont piéton, un jardin public avec jeux pour enfants et une université. Tous trois détruits « aveuglément » à Kiev. Un lieu de rencontres, un lieu pour rêver et un lieu de savoir. La rencontre, le rêve, le savoir, trois éléments essentiels, dans une vie de femme ou d’homme, de femme ou d’homme. C’est la parfaite perversion que de détruire ces trois vraies richesses à coups de drones, ces espèces d’avion dans lequel personne ne risque d’être tué. Une flèche, une balle, efficaces comme mille flèches ou mille balles, comme un missile ou une bombinette. Massacre hygiénique puisqu’aveugle.

Même en « quatorze-dix-huit » on n’était pas aussi pervers. Le monde finit par nous faire vomir. Les enfants sont désormais les victimes choisies, violées, terrorisées, tuées, juste pour décourager tous les autres êtres humains. A se demander si l’Adolphe tristement célèbre aurait été si imaginatif. Le prochain chapitre aura-t-il la saveur du champignon atomique ?

L’étape concomitante étant que 69 % des animaux sauvages a disparu. Et dire qu’en France on s’étripe à propos de la fin de vie, dite assistée, quand nous sommes tous à vivre un suicide collectif, non-assisté, sinon par l’imbécillité. Il n’y a plus besoin de vouloir détruire les « vieux », ça se fera tous ensemble, tous ensemble, tous ensemble (sur l’air des lampions et des lampistes que nous sommes).